Diferencia entre revisiones de «L'Aviateur»

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Revisión del 01:03 30 jul 2009

El aviador (L'Aviateur) es el primer relato del escritor francés Antoine de Saint-Exupéry. En 1926, la publicó en Le Navire d'argent ('El buque de dinero'), la revista en la que Jean Prévost era secretario de redacción.

La fuerza del relato de Saint Exupéry tiende a una riqueza profunda de tonos con los cuales describe sus impresiones. Voló desde una edad muy joven. Esta experiencia de vuelo y sus cualidades de escritor materializan las impresiones que los aviadores pudieron sentir, sobretodo en los comienzos de la aeronáutica:

« Battue par le vent de l'hélice, l'herbe jusqu'à vingt mètres en arrière semble couler. Le pilote, d'un mouvement de son poignet, déchaîne ou retient l'orage.

Le bruit s'enfle maintenant dans les reprises répétées jusqu'à devenir un milieu dense, presque solide, où le corps se trouve enfermé. Quand le pilote le sent combler en lui tout ce qu'il y a d'inassouvi, il pense : « C'est bien » puis, du revers des doigts, frôle la carlingue : rien ne vibre. Il jouit de cette énergie si condensée. Il se penche : « Adieu mes amis... » Pour cet adieu dans l'aube ils traînent des ombres immenses. Mais au seuil de ce bond de plus de trois mille kilomètres, le pilote est déjà loin d'eux :... Il regarde le capot noir appuyé sur le ciel, à contre-jour, en obusier. Derrière l'hélice un paysage de gaze tremble.

Le moteur tourne maintenant au ralenti. On dénoue les poignées de main comme des amarres, les dernières. Le silence est étrange quand on agrafe sa ceinture et les deux courroies du parachute, puis quand d'un mouvement des épaules, du buste on ajuste à son corps la carlingue. C'est le départ même : dès lors on est d'un autre monde. Un dernier coup d'œil au tablier, horizon de cadrans, étroit mais expressif — on ramène, soigneux, l'altimètre au zéro — un dernier coup d'œil aux ailes épaisses et courtes, un signe de la tête : « Ça va... », le voilà libre. Ayant roulé lentement vent debout il tire à lui la manette des gaz, le moteur, décharge de poudre, s'embrase, l'avion, happé par l'hélice; fonce. Les premiers bonds sur l'air élastique s'amortissent et le pilote, qui mesure sa vitesse aux réactions des commandes, se propage en elles, se sent grandir. »

La materialización de las impresiones es señalada en la descripción que nos hace sobre la instalación del piloto en su avión: « Le silence est étrange quand on agrafe sa ceinture et les deux courroies du parachute, puis quand d'un mouvement des épaules, du buste on ajuste à son corps la carlingue. »

Juega con las metáforas al comparar el viento de la hélice con un río por la descripción de los movimientos del pasto: « Battue par le vent de l'hélice, l'herbe jusqu'à vingt mètres en arrière semble couler. » Más lejos esta descripción de la sensación física del aire se vuelve sólida, « Il regarde le capot noir appuyé sur le ciel ». Es exactamente lo que sentimos através de los comandos

Sin ser una obra mayor, El aviador revela la calidad y el humanismo del escritor que alcanza a lo universal con El principito.