Discusión:José Trinidad Morán

"Marche funèbre à Morán"

"Marche funèbre à Morán", connue dans tout le pays et qui est la marche funéraire officielle de l'État péruvien, ainsi que le contexte historique de cette date du 1er décembre 1854 à Arequipa, qui est étroitement liée à l'image vénérée de Notre-Dame des Douleurs, qui remonte au XVIIIe siècle et a été amenée de France par les maris Carlos Manrique et María Calle de Manrique, pour un culte privé dans la maison de leur famille, et qu'à partir de 1870, il a été placé à la vénération des fidèles dans la chapelle du Saint-Sépulcre à l'intérieur du temple de Saint-Domingue qui est transportée en procession chaque vendredi saint à ce jour, comme le veut la tradition familiale de génération en génération depuis plus de cent ans. Cette image vénérée a une histoire très particulière que peu de gens connaissent.

REVUE HISTORIQUE Il est dit dans l'histoire d'Arequipa, que le 1er décembre 1854, la ville était occupée par les forces militaires du maréchal Ramón Castilla, représenté par le général Domingo Elías qui a fait le général Trinidad Morán y Manzano prisonnier dans une maison de la Calle Exercices (aujourd'hui Álvarez Thomas) dans les locaux actuels du Club Arequipa. Selon le doyen de la cathédrale Juan Gualberto Valdivia, plusieurs femmes d'Arequipa et des résidents notables de la ville sont arrivés à cet endroit, parmi eux les familles Vivanco, Manrique et Zereceda, menant une protestation massive contre la capture de Trinidad Morán, transportant la image de la Virgen de los Dolores qui se trouvait dans la chapelle de la famille Vivanco, pour demander grâce et pour son expatriation, évitant ainsi l'exécution. La tradition d'Arequipa fait référence au fait que pendant que Trinidad Morán était conduit à la potence par ses ravisseurs et accompagné par le peuple, une marche funèbre a commencé à retentir. Cette œuvre est connue sous le nom de ¨Marcha fúnebre a Morán¨. Lorsque Morán est arrivé au coin de la Plaza de Armas, il a été abattu à la vue de l'image des Dolores de los Vivanco et une fois le corps récupéré, il l'a accompagné par derrière jusqu'à ce qu'il atteigne le coin du Puente Real (aujourd'hui Puente Bolognesi) et dans Toute cette tournée a joué la marche que les membres du ¨ Bataillon de Lima ¨ ont composée instantanément et qui, depuis lors, a été la mélodie officielle de l'État péruvien qui accompagne les dépouilles mortelles de militaires tombés au combat et de personnages célèbres sur leur chemin vers la tombe et celle qui les accompagne depuis il y a plus de 143 ans, la marche de la Virgen de los Dolores depuis le temple de Saint-Domingue, chaque vendredi saint; jusqu'à aujourd'hui étant l'une des marches les plus anciennes et les plus populaires de l'armée péruvienne. En cette marche, l'illustre historien Jorge Basadre Grohmann a déclaré: "Elle incarne l'hommage tardif, le respect posthume inutile, le report du bien et de la crise, la tristesse de cette république téméraire". On a beaucoup parlé du zèle avec lequel la famille Mutze Ponce de Vivanco, qui sont les héritiers actuels de la dévotion, a avec son image et entrelace une série de détails minutieux qui sont maintenus autour de cette dévotion familiale et de la ville entière. . Et c'est que, pendant 150 ans, la Confrérie du centenaire des chevaliers du Saint-Sépulcre, déclarée patrimoine culturel d'Arequipa en 2011, et la distinguée famille Vivanco ont réussi à maintenir la sobriété des vêtements et des bijoux avec lesquels ils l'organisent. chaque mardi saint dans la chapelle du Saint-Sépulcre où se réunissent les membres des différentes branches des familles Vivanco, De la Guarda, Velando et Agramonte, à la suite du testament familial centenaire. Dans ce ¨ Testament ¨, les étapes à suivre pour fixer l'image de la Vierge Douloureuse sont soigneusement précisées, détail par détail. En suivant attentivement ce testament familial, ils enfilent la robe en velours noir brodée, qui a été commandée en France par la famille et bénie à Rome par le pape Saint Pie X, jusqu'à ce qu'ils finissent par mettre la ¨ Mantilla ¨, à la manière des anciennes matrones d'Arequipa . Cette belle pièce musicale funéraire peut être entendue chaque Vendredi Saint, tout au long de la tournée de procession, exécutée par la fanfare des Forces armées, car la procession du Saint-Sépulcre du Temple de Saint-Domingue est un hommage de la Ville au Christ et cérémonie officielle du protocole d'Arequipa. Écrit de façon anonyme, sous les arrangements du maître de chapelle Dn. Carlos Rivera Lazo. Enregistrement de l'album intitulé ¨Arequipa: Música y Pueblo¨ (1984) par Dn. Juan Guillermo Carpio Muñoz. Ce spécial montre quelques photographies des archives historiques de la Confrérie. Heure du cortège: 19h00 Vendredi Saint, Temple de Santo Domingo de Arequipa - Pérou.

• Il est recommandé d'assister à la procession solennelle en tenue de deuil et d'accompagner de bougies vertes.

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